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Sabrina Levy Birk
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20 février 2007

5 ans déjà ! Continuons notre combat !

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   Depuis 1.822 jours à compter de la date d’aujourd’hui, Ingrid Betancourt et sa collaboratrice Clara sont séquestrées par le mouvement des FARC, mouvement rebelle au pouvoir central colombien. Depuis 1.822 jours à compter de la date d’aujourd’hui, Ingrid Betancourt et sa collaboratrice Clara sont privées de liberté ! Malgré une forte mobilisation internationale pour obtenir sa libération, elle est toujours prisonnière du groupe révolutionnaire, dont elle partage les revendications sociales tout en condamnant leurs méthodes violentes. Lorsque les pourparlers avec les FARC en février 2002 sont brisés, le gouvernement de Pastrana a donné l’ordre à l’armée de reprendre la zone de 22.000 km2 cédés. Le 23 février le président Pastrana part en hélicoptère vers San Vicente del Caguán dans le but de rendre officielle la présence des forces armées dans la commune. Ingrid Betancourt, en campagne présidentielle décide de faire acte de présence et d’accompagner le maire de San Vicente qui appartient à son parti politique. Ingrid prend la route de Florencia (capitale du département) qui mène à San Vicente del Caguán malgré les avertissements du gouvernement qui lui signalaient la présence de guerrilleros dans la zone et lui informaient des combats qui avaient lieu. Lorsqu’une dernière barrière militaire lui empêchait de continuer et les militaires lui annonçaient la présence des guerrilleros à quelques kilomètres Ingrid donne l’ordre à son conducteur de poursuivre sa route. Avant de repartir, les militaires lui demandent de signer un document sur lequel elle se rend responsable de cette décision prise à l’encontre des avertissements qui lui avaient été adressés. Quelques kilomètres plus loin, Ingrid et Clara Rojas, sa directrice de campagne, sont arrêtées et enlevées par les FARC. Cet enlèvement s’ajoute aux autres enlèvements d’hommes politiques colombiens et il est considéré comme un enlèvement politique. Avec ces enlèvements et ceux de nombreux militaires retenus depuis plus de 5 ans, les FARC espèrent échanger les otages en leur possession contre des guerrilleros qui se trouvent dans les prisons colombiennes dans ce qu’ils appellent un accord humanitaire.

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     Nous ne devons pas oublier le 23 février ! Cela fera cinq ans que notre concitoyenne et sa collaboratrice sont séquestrées. Le mouvement en faveur de leur libération ne doit pas faiblir ! En Polynésie comme partout dans le monde, nous nous devons de continuer nos actions en faveur de leur libération. Un plan média important sera mis en place dans quelques jours par le comité local de soutien en faveur de leur libération pour les 5 ans de captivités : un triste anniversaire. Le responsable du comité de soutien polynésien, Ludovic Bardoux, nous rappelle d’ailleurs que « rendre la liberté et la vie à ces personnes est la meilleure manière de démontrer la solidité des institutions colombiennes. Il est urgent qu’un accord humanitaire mette définitivement fin à cette pratique inhumaine de la séquestration ». C’est ensemble que nous réussirons !

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Les coordonnées du comité polynésien de soutien pour la libération d'Ingrid Betancourt sont les suivantes :

Comité Polynésien de Soutien pour la libération d'Ingrid Betancourt
Front de mer – Résidence le Maori
BP - 41968 - Papeete - Tahiti ; e mail : ludovicglobalcom@mail.pf
Tél : +689 800 060 – GSM : +689 788 491

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